DEUX FOIS PLUS BEAU ? LES SURIMPRESSIONS
Pendant mes séances, qu’il s’agisse d’un portrait ou d’un reportage photo de mariage, je ne me contente jamais de photographier les «gens», les enfants, les amoureux, les couples, les familles ou les visages. Je me nourris aussi de tout ce qui les entoure, des éléments du décor, d’un voile ou d’un rideau, d’une branche, d’une herbe ou d’une fleur, d’un paysage, du détail d’un vêtement... Bref, de mille autres jolies choses avec lesquelles j’aime jouer.
Comment ? En composant les albums en ligne ou papier avec ces images qui viennent ponctuer le récit, positionner les personnes photographiées dans leur environnement familier et aimé, raconter les lumières et l’ambiance de la fête. En plaçant ces photos, souvent plus légères, en regard d’autres, plus profondes, plus dans l’émotion de l’instant pour créer un bel équilibre.
Parfois, et de plus en plus souvent, il m’arrive de les placer sur d’autres photos.
Oui, carrément dessus !
Je pratiquais déjà la double exposition - ou surimpression - à l’époque où je réalisais des photos argentiques. Cette technique qui superpose deux images capturées à des moments différents pour n’en faire qu’une ne date pas d’hier et a souvent inspiré les plus grands. Je reprends aujourd’hui plaisir à la reproduire lors du post-traitement de mes photos numériques, quand je vois que deux prises de vue vont se répondre parfaitement. J’ai presque envie de dire «s’épousent»...
J’aime le rendu, très poétique de ce savant mélange. L’impression de flou subtil qu’il dégage. La douceur qui en émane.
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