LETTRE À L’ÊTRE AIMÉ
C’est un dimanche de janvier ensoleillé à Semur-en-Auxois, jolie cité de caractère au coeur de la Bourgogne. En contrebas de la vieille ville, dominé par de les tours, les églises et au bord de l’Armance qui coule inlassablement, se dresse l’atelier du Bateau Lavoir, vaste bâtiment à l’allure industrielle qui abrite l’imprimerie Intaglio.
C’est là, dans cette ville historique, dans ce lieu atypique et hétéroclite que lui a mis à disposition son ami Stéphane, au milieu des presses Heidelberg - aussi anciennes que rutilantes -, entouré de caractères d’imprimerie en plomb et en bois, de livres, d’échantillons de papiers, de tableaux et de gravures que Vincent s’apprête à écrire une nouvelle page de sa romance avec Maëva : il va lui faire sa demande en mariage.
Pour poursuivre leur histoire d’amour (avec un A majuscule) née lorsqu’ils se sont rencontrés en fac de Lettres, il a réglé sa demande comme du papier à musique. Sur la table basse, «tea time», il a mis en scène un pèse-lettre vintage et de vieux flacons d’encre, versé le thé préféré de son aimée dans des tasses ambrées et, juste à côté, a posé des sablés à message croustillants et dorés qu’il a fait faire pour l’occasion. Il a disposé un cadre «I love you» très graphique, par terre, comme ça, l’air de rien.. Il a demandé à Stéphane de réaliser une petite carte sur un vélin d’arche blanc et doux avec ces mots simples gravés en or : «Save the date». Pour appuyer sa demande, il a choisi une bague de fiancailles ancienne, une belle aigue-marine entourée de diamants. Une pièce unique. Enfin, il a parsemé un peu partout des fleurs sechées, intemporelles, éternelles, des fleurs blanches sous un globe, un bouquet dans un pot en grès...
Quand Maëva a découvert les détails attentionnés de cette demande «typographiée», quand Vincent a posé sa main sur sa joue, lui demandant dans cette caresse si elle voulait l’épouser, elle s’est aussitôt sentie projetée. Au milieu de cet atelier, elle s’est mise à rêver, à imaginer la journée de leur mariage.
Déjà, elle se voit porter une belle robe blanche. Bustier inspiré de la lingerie et tulle pailleté... transparence et légereté. Une robe de mariée spécialement imaginée pour elle, élégante et facile à porter, à faire virevolter ! Dans les cheveux, en partie attachés, une feuille de fougère blanche, comme de la dentelle découpée. Présente aussi dans son bouquet vaporeux, également composé de branches d’eucalyptus. Maëva s’imagine aussi déjà à la table des mariés : posées sur une nappe en lin au ton cuivré, des assiettes vintage et délicatement fleuries, des couverts anciens, des serviettes brodées, des verres ciselés, des bougies, des flacons dépareillés... Une douce lumière, un nude-cake à la simplicité savoureuse. Elle rêve aussi d’un grand comptoir rempli de confiseries ! Et pour les faire-part... elle n’a que l’embarras du choix dans cette imprimerie de luxe. Elle a très envie de belles lettrines, de pleins et de déliés sur un papier légèrement texturé pour annoncer qu’elle a dit «OUI» !
@intaglio | Lieu et Papeterie
@cuivre_decoration | Décoration
@atelieroyat | Composition Florale
@llcoutureofficiel | Créateur robes de mariées sur mesure
@marga.makeup21000 | Maquillage
@amandine_naila | Coiffure
@papiersdesoi | Storytelling et Mise en mots
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@majesticorganisation | Location de matériel
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